Impacts d’obus sur une cloche

Sur la photo qui illustre ce billet, on voit l’impact d’un obus sur le battant d’une cloche et dans la photo ci-dessous, d’autres impacts sur la même cloche. Imaginez que ces obus aient été créés en fondant d’autres cloches…

La cloche en question, s’appelle Jeanne d’Arc, une cloche de 6 000 kg qui se trouvait dans le beffroi la Cathédrale d’Orléans qui sont pour la première fois en mai 1898.

En 1947, Un bombardement endommageait la tour sud de la cathédrale, des éclats d’obus atteignant les cloches. En 2012, elle fut refondue et remise en place dans un beffroi entièrement restauré.
Mais le 11 novembre 1918 Jeanne d’Arc et les autres cloches, Saint-Michel, Sainte-Catherine, Sainte-Marguerite et Félix-Dupanloup de sonner à toute volée, comme en témoigne le texte ci-dessous.

Armistice et démobilisation

Ce lundi 11 novembre 1918, la nouvelle se répand dans toute la ville, causant la plus grande effervescence : c’est l’armistice!
Les cloches des églises sonnent à toute volée, les locomotives de la gare font marcher sirènes et sifflets, la foule se regroupe place du Martroi jusque tard dans la nuit, les gens se congratulent, des enfants défilent fusils de bois à l’épaule, c’est une liesse indescriptible dans les rues pavoisées aux couleurs des drapeaux français et alliés, animées grâce au concours de la musique américaine.
Source : Focus. Orléans pendant la grande guerre. Une ville et des vies à l’arrière

Vous trouverez les détails de cette restauration capitale pour la cathédrale d’Orléans, dans un document passionnant publié par le Ministère de la Culture et consultable gratuitement : La restauration du beffroi des cloches de la cathédrale d’Orléans.