L’histoire du métier de campaniste

Cloches à Tarasteix - photo Didier LagetLe métier de campaniste, bien que son nom officiel soit récent, existe depuis des siècles, intimement lié à l’histoire des cloches et des beffrois.

Dès le Moyen Âge, les moines étaient responsables des cloches, sonnant les offices religieux et alertant en cas de danger.
Au fil du temps, des artisans spécialisés dans la fabrication et l’entretien des cloches et des horloges campanaires ont émergé.

On les appelait “fondeurs de cloches”, “horlogers d’édifices”, “réparateurs de clocher”, etc., mais il n’y avait pas de terme générique pour désigner leur métier.

L’apparition du terme “campaniste”

Ce n’est qu’en 1994, lors de la création du Groupement des Installateurs d’Horlogerie d’Edifices et Equipements Campanaires, que le mot “campaniste” a été choisi pour désigner l’ensemble de ces professionnels.

Ce terme, dérivé du latin “campana” (cloche), a été validé par l’Académie française et est désormais utilisé dans les dictionnaires.

De nos jours, les campanistes font partiedu Gihec

Le campaniste d’aujourd’hui, un artisan aux compétences multiples.

Il est à la fois :

  • Fondeur de cloches: Il fabrique et restaure les cloches, en bronze ou en acier.
  • Horloger d’édifices: Il installe et entretient les horloges campanaires, mécaniques ou électroniques.
  • Charpentier: Il travaille sur la structure du beffroi pour garantir la sécurité des installations.
  • Électricien: Il assure le câblage et la mise en service des systèmes électriques.
  • Musicien: Il peut programmer des sonneries et des carillons mélodieux.

Un métier itinérant et passionnant

Les campanistes interviennent dans des lieux variés, des églises aux beffrois communaux, en passant par les monuments historiques.
C’est un métier itinérant qui demande de la passion, du savoir-faire et une grande adaptabilité.
Le campaniste est un véritable gardien du patrimoine campanaire, contribuant à la préservation de ce savoir-faire ancestral et à la transmission des traditions locales.

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