Six jours pour finir le Centenaire en majesté
Le 11 novembre à 11 heures, les communes de France feront sonner les cloches. Comme en écho au tocsin général qui avait commémoré le début de la guerre, le 1er août 2014, Joseph Zimet réédite l’appel, avec l’espoir qu’il sera encore davantage entendu. Tel est le souhait du secrétaire général de la Mission du Centenaire qui a confirmé, hier à l’élysée, les grandes lignes de «l’itinérance mémorielle» du chef de l’état du 4 au 9 novembre, de Strasbourg à Péronne, dans la Somme.
Il s’agit d’aller à la rencontre de nos ancêtres les poilus
Si le programme est à peu près connu, il ne sera «complètement finalisé» qu’à la fin de la semaine prochaine, selon l’élysée. Le chef de l’état traversera 11 départements et s’arrêtera une quinzaine de fois, porté par une double thématique, historique bien sûr, et celle du développement économique des territoires autrefois meurtris par la guerre. D’où de nombreuses rencontres et quelques repas républicains partagés avec des élus locaux et des investisseurs, d’où surtout le Conseil des ministres exceptionnel que le chef de l’état présidera, le 7 novembre au matin à Charleville-Mézières. Ce sera après Strasbourg (le 4), où il retrouvera le président allemand Frank-Walter Steinmeyer, après la Moselle et Morhange le 5, la Meuse et les éparges le 6, et ce même jour au soir après Reims où il rendra hommage à l’armée noire devant le monument éponyme installé au parc de Champagne. Puis M. Macron prendra le 7, dans l’après-midi, la direction de l’Aisne (Rozoy-surSerre et la Flamengrie, où fut sonné le cessez-le-feu…), avant de gagner le Nord et la Somme, les 8 et 9.
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Photo : CarillonsTarnais
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